lundi 27 décembre 2010

WOLFSKIN OU LA RAGE D'UNE BÊTE/MILADY GRAPHIC

    Milady graphic remet une couche de Warren Ellis et Juan Jose Ryp avec Wolfskin, une histoire d'héroïc-Fantasy.
     Je dois avouer que j'ai longuement hésité avant d'acheter et de lire cette histoire. Normalement je réserve la Fantasy à mes lectures de romans,en faisant une petite exception avec Thorgal!
     Mais grâce à l'avis avisé de mon libraire, je me suis laissé tenter, et bien m'en a pris, puisque j'ai vraiment apprécié cette histoire de Berserk errant. 

     Petit rappel, un berserk est un guerrier, qui sous l'influence d'une drogue(ici des champignons!)entre dans une fureur démentielle et voit sa force décuplée!En réalité c'est une fureur sacrée car les  Berserks s'appropriaient  à l'origine leur animal totem: Ours, Loup ou Sanglier.À l'origine, Berserk veut dire peau d'Ours mais aussi poitrine nue, sans protection particulière donc. Les peuples scandinaves, spécialement les vikings, avant certaines batailles se "lavaient"les cheveux de chaux, puis sous certaines drogues ou transes mystiques, entraient en mode Berserker, ne craignant ni les blessures, ni la peur, ni la mort. A noter que c'est souvent l'Animal-Totem qui choisissait le guerrier, puis ce dernier tuait l'animal, buvait son sang(donc son âme!) pour s'approprier sa force et revêtait la peau de l'animal:on distinguait 3 sortes de berserkers :Les berserkers proprement dits :guerriers-ours; les Ulfhednars :guerriers-loups; et les  Svinfylkingars : guerriers-sangliers.


Ainsi le Wolfskin d'Ellis est en réalité un Ulfhednar qui fait tout pour éviter les ennuis donc les villages qu'il peut croiser. Seulement quand certains hommes mal avisés veulent lui faire la peau, croyant que c'est un guerrier ennemi, il se trouve dans l'obligation de faire face et de les dérouiller mortellement.À partir de ce moment, l'homme à la peau de loup, va être lui-même jeter presque contre son gré dans un imbroglio entre deux frères, qui voudront chacun à leur tour, exploiter au mieux les atouts et talents du Berserk.
Et c'est devant l'inévitable, que le Nordois(homme venant du Nord) devra une fois de plus, mais à contre-cœur, se transformer en tueur fou et possédé...


      Les dessins de Juan Jose Ryp sont toujours aussi bons, même si pour ce volume ils ne sont pas tous de lui:Giancula Pagliarani dans un style différent mais soigné et plein de force, impose sa marque tout en puissance pour la mise en scène d'un tel personnage, de plus il assurera seul apparemment(pour l'instant) la suite de Wolfskin pour le tome 2 à paraître bientôt chez Milady.
   Pour ma part je préfère Ryp car le style est moins lisse,plus fouillé, et rend d'autant mieux le caractère bestial du personnage. Les combats  encore une fois avec Jose Juan Ryp sont ultra violents, le sang gicle de toutes parts :une chose récurrente chez notre artiste, qui ne serait déplaire à ceux qui aiment ce genre d'histoire.De plus les scènes d'actions sont vraiment très bien rendues, avec une décomposition des mouvements, on ne peut plus réalistes: on aimerait voir ça dans les comics de super-héros, notamment chez Marvel en ce moment, où la décomposition des mouvements lors de combats demeurent encore une inconnue!

Le scénario tient aussi la route même si on ne sait pas encore où veut nous emmener Ellis. Ce volume comporte deux histoires:une première qui est le prétexte pour nous  présenter le personnage, et la suivante non terminée qui nous emmène devant un port d'embarcadère!

J'ai aussi relevé 3 coquilles: 3 fois il manquait une lettre en fin de mot dont un S: ce sont des fautes de frappes.



VERDICT : WOLFSKIN, C'EST DU TOUT BON, ET J'ATTENDS LA SUITE AVEC IMPATIENCE.LE HÉROS EST CHARISMATIQUE, DOUÉ D'UNE CARRURE QUI N'A RIEN À ENVIER À UN "AUTRE" BARBARE BIEN CONNU.AMATEUR OU PAS DE WARREN ELLIS, FONCEZ, VOUS ALLEZ ADOREZ WOLFSKIN, ON PASSE UN BON MOMENT DE TESTOSTÉRONES ET ON EN REDEMANDE...MON PETIT DOIGT ME DIT QUE C'EST POUR BIENTÔT!

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